Présentation de la maladie

Role de la prostate

La prostate est un organe uniquement masculin, ayant de multiples fonctions. Sa fonction principale est sexuelle.

La prostate se situe sous la vessie et encercle l'urêtre.

La prostate a un rôle très important dans la fertitilé de l'homme. En effet, elle constitue un élément capital de la formation et de la maturation des spermatozoides. Elle produit aussi une importante partie du liquide éjaculé, puisque celui-ci est composé du sperme et du liquide prostatique, lesquels sont mélangés au moment de la "sortie".

En plus de son rôle sexuel, la prostate, de part sa localisation (l'urêtre passe au milieu de la prostate), peut jouer sur le bon fonctionnement de l'appareil mictionnel.

Types de prostatites

On distingue plusieurs types de prostatites :

La prostatite aigüe

Caractérisée par une poussée très violente d'une infection de la prostate, la prostatite aigüe comprend une forte fièvre, des douleurs sévères et une très grande fatigue. La prostatite aigüe nécessite dans la majorité des cas une hospitalisation. La prostatite aigüe n'étant pas l'objet de ce site, nous ne nous étendrons pas dessus plus longuement.

La prostatite chronique non bactérienne

C'est une forme de prostatite chronique caractérisée par l'absence d'infection. Les symptomes sont très proches de la prostatite chronique bactérienne. En revanche, les causes en sont très différentes, et peuvent être dues à une malformation de l'appareil uro-génital, ou par un mauvais fonctionnement des muscles du plancher pelvien.

Il est très important de noter qu'il peut être très difficile de différencier une prostatite chronique bactérienne d'une prostatite chronique non-bactérienne, car dans certains cas il est extrèmement difficile de détecter les germes causant la prostatite chronique bactérienne.

Dernier point, et non des moindres, il semble y avoir deux hypothèses opposés dans le monde des urologues :
  • certains urologues semblent penser que la prostatite chronique non bactérienne est la forme la plus fréquente de prostatite chronique. Cette hypothèse propose comme explication des symptomes ressentis un mauvais fonctionnement de l'appareil musculaire du plancher pelvien. La contraction de ces muscles entrainerait alors les symptomes classiques. Les partisans de cette théorie pensent que la forme non infectieuse est responsable de 80 à 90% des prostatites chroniques.
  • La deuxième théorie semble supposer que la forme non bactérienne serait une forme très minoritaire. Certains urologues vont même jusqu'à dire que cette forme n'existe pas en l'absence de malformation uro-génital et est souvent diagnostiquée à tort vu la difficulté d'identifier les germes, et vu l'actuelle absence d'examen permettant d'affirmer l'infection.

N'étant pas urologue, il m'est difficile de conclure sur l'un ou l'autre des deux hypothèses. Après ne nombreuses recherches, il apparait néanmoins que les tenants de la première hypothèse, le Dr Wise en tête, semblent proposer des protocoles de guérison ayant de meilleurs taux de réussite. Ce qui est sûr, néanmoins, est qu'en France, les urologues semblent pencher pour une prépondérance de la forme infectieuse, bien qu'ils ne soient pas capables de les soigner dans la plupart des cas.

Néanmoins, au vu de mes expériences et de mes lectures, il m'apparait de plus en plus évident que la forme non-bactérienne est bien la plus répandue et la cause principale de nos maux. Elle peut toutefois dans certains cas être simultanée à la forme bactérienne.

La prostatite chronique infectieuse

C'est une forme de prostatite chronique caractérisée par une infection de la prostate. Cette infection peut être une résultante d'une infection urinaire "classique" ayant été mal soignée, mais ce n'est en aucun cas obligatoire. Les germes responsables de l'infection sont alors nichés dans la prostate et sont très difficiles à traiter, puisqu'il peut être très dur de les identifier. Qui plus est, qu'ils soient identifiés ou non, les germes sont durs à éradiqués en raison de la faible perméabilité de la prostate aux antibiotiques. En clair, les antibiotiques, qu'ils soient efficaces contre le germe ou non ont beaucoup de mal à imprégner la prostate, et donc à faire leur effet. C'est pourquoi les traitements antibiotiques sont longs, et que le risque de rechute est important.

Devant le conflit évident entre les deux explications sur la majorité des prostatites, ce site, n'étant pas fait par des chercheurs ni même par des médecins, se garde bien de trancher. Il apparait toutefois que la théorie "montante" est celle de la forme non-infectieuse. Elle me semble bien plus appropriée à mon cas personnel et à celui de la majorité des gens avec qui je peux discuter. C'est donc sur cette forme que ce site va principalement se concentrer. Je vous recommande chaudement la lecture de cette page, qui est la traduction d'un article d'un chercheur Canadien présentant des arguments permettant de mieux comprendre le débat sur la nature de la maladie.

Un point très important : la prostatite chronique est une maladie touchant les hommes de tous âges, et n'est en aucun cas réservé aux hommes âgés. L'auteur de ce site a 28 ans, et en souffre depuis l'âge de 25 ans. La prostatite chronique est même la maladie uro-génitale la plus fréquente chez l'homme jeune.